Suivez-moi sur mon nouveau blog : Maman allant vert

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Après avoir déserté ce blog pendant six long mois, je ne sais pas si cet article trouvera encore lecteur mais… sachez que je n’ai pas quitté la blogosphère ! Je m’en suis absentée un temps pour finalement y revenir avec un nouveau blog qui correspond mieux à ce que j’avais envie d’écrire, avec une nouvelle ligne éditoriale : allier la maternité et l’écologie !

Vous y trouverez un peu de tout : des recettes, des DIY « recyclage », des astuces pour protéger l’environnement ou pour faire des économies, vous pourrez suivre l’évolution de mon potager et bien sûr… de Coquillette et Crapulette !

Le tout dans une ambiance Peace and love 😉

Je serai donc ravie de vous retrouver sur ce nouveau blog : http://mamanallantvert.wordpress.com

N’oubliez pas de me suivre également sur Facebook et Twitter pour ne rien rater ! 🙂

Des petits pots aux saveurs qui changent !

Comme vous le savez peut-être si vous me suivez depuis un moment, je préfère préparer à manger à mes filles moi-même, armée de mon super Nutribaby et de mes fruits et légumes bio. Comme vous pouvez vous en douter, j’ai parfois des passages à vide où je n’ai plu le temps/le courage/l’énergie de préparer les repas. Et parfois aussi, on sort, et ce n’est pas tellement pratique d’emmener le fait maison en toutes circonstances. J’aime donc bien avoir des petits pots sous la main, mais pas n’importe lesquels ! Pour commencer, je les veux bio, aucune concession là-dessus, et je les veux bons, les meilleurs possibles. A vrai dire les petits pots bio sont en général tous de bonne qualité, mais grâce à trnd, une communauté où les membres testent des produits, j’ai eu l’occasion de mieux découvrir une marque que je connaissais déjà plus ou moins : Babybio, et je n’ai pas été déçue…

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De nouveaux petits pots sont venus enrichir leur gamme et ils sont tout simplement bluffants ! En plat, j’ai ainsi pu tester la purée de patate douce (à partir de 4 mois), et les petits pots « menus » petit pois/panais/courgette/veau fermier d’Aquitaine et du Limousin (à partir de 6 mois), maïs doux/poulet fermier du Poitou  et carotte/potimarron/pomme/canard fermier du Poitou (tous deux à partir de 8 mois). Côté dessert/goûter, le pack contenait également une compote pomme d’Aquitaine et mangue ainsi qu’un petit pot « Douceur de poire Williams et pomme d’Aquitaine » (avec une touche de crème fraîche et de riz).

Quand je dis « j’ai testé », je sous-entends bien sûr que mes filles ont goûté, mais moi aussi ! Parce que je suis curieuse, mais aussi parce que je suis soucieuse de donner des aliments savoureux à Coquillette et Crapulette, même si ce n’est pas du fait maison. Bon… je dois bien avouer que je peux aller me rhabiller parce que leurs petits pots, et bien ils sont meilleurs que mon fait maison ! Pour preuve, un petit exemple. Au début, la diversification de Crapulette ne s’est pas très bien passée. Ouvrir la bouche pour la cuillère de l’intéressait pas du tout et elle ne mangeait pour ainsi dire rien. Après renseignements, j’ai commencé avec elle la DME, « diversification menée par l’enfant », j’en parlerai plus en détails une autre fois mais en gros, j’ai laissé tomber les purées et compotes avec elle puisqu’elle n’y trouvait aucun intérêt. Là où c’est vexant, c’est que quand les petits pots Babybio sont arrivés à la maison et que j’ai voulu les tester avec elle, ça lui a plu et elle ouvrait la bouche, cuillère après cuillère ! Le grand gagnant est le petit pot douceur de poire Williams et pomme d’Aquitaine, qui a le même effet chez Coquillette d’ailleurs ! Idem pour le petit pot à la myrtille, que j’achetais déjà auparavant. Et mon palais d’adulte n’a rien trouvé à redire aux petits pots « Menu » qui sont vraiment délicieux, je regrette d’ailleurs de ne pas avoir réussi à convaincre d’autres adultes de les goûter tant les petits pots pour bébé ont mauvaise réputation, je suis sûre qu’ils auraient été étonnés ! Parce qu’il faut bien trouver un petit quelque chose à redire quand même -la perfection n’existe pas – je trouve la compote pomme/mangue trop liquide. Du coup ça déborde de la cuillère à la moindre secousse et on en met partout, mais ça ne gêne pas les bébés bien sûr !

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Pour le reste, Babybio a tout pour me plaire : c’est bio, les saveurs sont originales (vous aviez déjà vu du sucré-salé dans un petit bot bébé vous ?), on nous informe clairement de l’origine des produits, le packaging est sympa et rigolo et me fait un peu penser à l’humour de la marque Innocent dont je suis très fan (un plat qui a la cot-cot-cot, moi ça me fait marrer). Et même, chose étonnante, c’est la première fois que je lis sur l’étiquette d’un petit pot qu’on peut le consommer à température ambiante au lieu de devoir le réchauffer au micro-ondes ou au bain-marie. Il faut savoir que c’est une légende de dire que c’est meilleur quand c’est chaud, au contraire, on perçoit mieux les différents goûts avec un produit non réchauffé. En plus, c’est drôlement plus pratique pour les pique-nique ! Bref, je suis conquise, et quand je sors avec les filles, Babybio m’accompagne presque à chaque fois désormais !

Séjour à Nantes avec bébé #1 : une chambre d’hôtes parfaite

Il y a quelques jours, Crapulette et moi avons fait une surprise à son papa, en formation loin de la maison à Nantes depuis de longues semaines. Même s’il revient de temps en temps, ce n’est jamais pour très longtemps et si les journées sont sportives pour moi, seule avec les deux filles, je sais que lui, c’est la solitude qui lui pèse. J’ai donc décidé de lui rendre une petite visite surprise ! Comme je ne suis pas non plus masochiste, j’ai laissé Coquillette à sa grand-mère pour quelques jours. C’est une chose de partir avec un bébé, mais c’en est une autre de partir avec deux bébés dont un qui galope et entre en pleine période de terrible two !

D’une pierre j’ai donc fait deux coups : en plus de faire une surprise à mon homme, je me suis offert quelques jours de vacances et j’en ai profité pour découvrir (avec plaisir) une ville et une région que je ne connaissais pas du tout. Voyager avec un bébé impose néanmoins quelques contraintes mais j’ai dégoté de bonnes adresses que j’ai envie de partager avec vous. Mais comme j’ai plein de choses à raconter, je le ferai en plusieurs épisodes !

La première question à régler était celle du logement. Dans l’idéal, je souhaitais avoir la possibilité de coucher Crapulette dans une pièce à part et de pouvoir cuisiner sur place puisque je la couche entre 19h et 20h mais qu’à cette heure-là, nous n’avons pas encore mangé. Les hôtels étaient donc exclus, et les appart-hôtels, en plus d’être chers, manquent terriblement de charme. Restait l’option de la chambre d’hôtes. Nous en fréquentions souvent quand nous voyagions en couple, avant d’avoir les filles, mais rares sont celles qui proposent toutes les conditions que je viens de décrire. C’est là que j’ai eu une chance monstrueuse et que j’ai trouvé LA chambre d’hôte parfaite pour voyager avec bébé, à un prix tout à fait raisonnable, dans un joli cadre, avec la Wi-Fi et pas loin du travail de mon homme (qui n’était pas en repos quand je l’ai rejoint). La chambre d’hôtes « L’échappée belle », située à Saint-Sébastien-sur-Loire, est en fait une jolie petite maison en pierre (qui reste agréablement fraîche même avec 30°C dehors, testé personnellement !) qui propose un séjour au rez-de-chaussée avec coin cuisine, coin repas et canapés face à une cheminée, le tout décoré avec goût (voyez donc vous-mêmes les photos !). Au 1er étage, une chambre avec lit double, une salle de bain très classe avec une grande douche et coin WC, et enfin, une mezzanine (mais pas une petite, vraiment un bel espace !) avec deux lits simples et de la place pour mettre un lit parapluie. D’ailleurs, les propriétaires proposent de mettre un lit parapluie à votre disposition, un plus encore une fois !

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Avec autant de bons points, une chose me faisait peur : le petit déjeuner. Je m’explique : je suis une gourmande et le petit déjeuner est mon repas préféré. Quand je suis dans un hôtel ou une chambre d’hôtes, j’aime qu’il sorte un peu de l’ordinaire, j’aime avoir du choix, des choses que je ne mange pas toujours, de l’abondance. Comme leur site n’en faisait aucune mention, je craignais qu’il soit très classique et que je me retrouve avec deux tranches de pain, un pot de confiture et un verre de jus d’orange à base de concentré. Au lieu de cela, quand je me suis levée à l’heure convenue avec le propriétaire, j’ai trouvé un vrai festin sur la table du rez-de chaussée : croissant hyper frais, viennoise au chocolat, baguette croustillante, beurre salé, trois confitures différentes, des fruits (pommes, bananes, kiwis et même de très bonnes noix), yaourt, lait chaud et chocolat en poudre, du jus d’orange en quantité plus que suffisante. Le tout, encore une fois, présenté avec soin, avec une vaisselle choisie avec goût. Vraiment rien à redire ! Non seulement je me suis régalée mais je me suis même goinfrée, et à mon grand dam j’ai été plus que rassasiée avant d’avoir tout mangé… Dans ces cas-là, je voudrais avoir un second estomac… Dommage que mon cher et tendre, qui commençait aux aurores, n’ait pas pu y goûter ! (oui oui, tout ce qui est sur la table était pour moi seule ! miam et re-miam !)

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Cerise sur le gâteau, le propriétaire est très sympa et a été particulièrement arrangeant avec moi sur les horaires (j’avais roulé de nuit pendant 7 heures non stop et j’ai apprécié de pouvoir arriver plus tôt pour une petite sieste bien méritée avec Crapulette). Bref, si vous passez par Nantes avec votre bébé et que vous cherchez un endroit pour passer quelques nuits, et bien, ne cherchez plus, vous avez trouvé !

Mes filles : ma force et ma faiblesse

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Devenir maman entraîne tout un tas de bouleversements dans notre vie, mais aussi et surtout en nous. Une fois qu’on a donné naissance à un petit être, je dirais même dès qu’on tombe enceinte de lui, nous devenons une autre et aucun retour en arrière n’est possible. Ce n’est d’ailleurs pas différent pour une deuxième naissance, je suis également devenue différente quand Crapulette est arrivée parmi nous.

Etre responsable d’une autre vie que la mienne m’a rendue plus forte. Je suis plutôt réservée et je ne m’affirme pas beaucoup en général, mais quand il s’agit de mes filles, je suis tout à fait différente. Le changement avait commencé à la naissance de Coquillette (et même avant en fait, afin de faire en sorte que ma grossesse se déroule au mieux) et s’est accentué encore à la naissance de sa petite soeur. Finies les hésitations avant d’ouvrir la bouche pour parler, dès que ça les concerne, je deviens sûre de moi. Par exemple, je n’ai pas hésité à dire ce que je pensais de sa façon de faire à un proche qui a dépassé les bornes avec Coquillette (oui, un enfant de 2 ans, parfois ça tape et ça pince, ce n’est pas bien et on lui explique, mais on ne lui fait pas la même chose, on n’est pas dans une cour de récréation et si l’adulte réagit comme un enfant, ce n’est pas une solution, surtout vue la différence de gabarit). Cette personne l’a peut-être mal pris, mais pour le coup je m’en balance.

Devoir m’occuper de mes deux filles m’a aussi rendue plus forte physiquement, ou plutôt devrais-je dire que le mental a pris le dessus sur le physique. Si j’avais mené la vie que j’ai actuellement sans une seule nuit de sommeil correcte en quasiment 7 mois avant d’avoir des enfants, j’aurais passé mes journées à me plaindre que j’étais fatiguée, je n’aurais été capable de rien faire, je n’aurais pas réussi à me lever le matin. Et pourtant, aujourd’hui, bien que je dépasse rarement les 5 heures de sommeil par nuit (et pas d’affilée) et que je cours toute la journée, je ne ressens la fatigue que quand je m’arrête pour souffler et je me lève le matin sans me traîner comme un zombie (la plupart du temps, évidemment, j’ai mes limites, comme tout le monde).

Ressentir autant d’amour pour ces deux petits êtres est un vrai moteur au quotidien, et en cela, c’est une force. Mais c’est aussi une énorme faiblesse. S’il leur arrivait quoi que ce soit, je serais anéantie. Si l’une d’elle est malade, je souffre bien plus que si c’était moi qui était malade. Leurs chagrins me déchirent les tripes. Evidemment elles vont grandir et prendre leur envol, c’est bien et je les encouragerai toujours sur leur chemin, mais je sais aussi qu’en s’éloignant progressivement de nous, elles emmèneront une partie de mon coeur avec elles.

S’accorder une pause

Depuis que je suis maman, mais plus particulièrement depuis que mon homme est parti pour son nouveau travail à l’autre bout de la France, j’ai souvent l’impression d’avoir la tête dans le guidon. Toute mes journées tournent autour de mes filles, des tâches ménagères, des obligations quotidiennes…

Le soir, quand j’ai réussi à coucher mes deux bébés, quand j’ai pendu le linge et débarrassé le séjour pour ne plus avoir l’impression de vivre dans une halte-garderie, je peux enfin lever la tête et prendre le temps de souffler. En général, à cette heure-là, je ne suis plus capable de grand chose, et il ne faut plus en demander beaucoup à mes neurones. Il y a donc une petite liste de choses que j’aime faire pour me vider la tête :

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* regarder un film ou une série (d’ailleurs, c’est bientôt le retour de Game of Thrones !), blottie sous mon plaid

* prendre un bain à la lueur d’une bougie parfumée

* parcourir mes blogs préférés ou en découvrir de nouveaux (et par la même occasion, ajouter en favoris des tas de DIY géniaux que je n’aurai jamais le temps de faire !)

* jouer à des jeux en ligne, pas des jeux d’argent hein, mais juste des jeux qui me permettent de me déconnecter pour un temps, de débrancher l’histoire d’une demi-heure. Paradoxe, après avoir cuisiné toute la journée, ce sont les jeux de cuisine que j’apprécie particulièrement, comme Papa’s Pancakeria.

* et bien sûr, Skyper avec mon cher et tendre qui, de son côté, s’ennuie tout seul dans son appart-hôtel

Toutes ces choses ne sont pas productives a priori, sauf que faire quelque chose d’inutile, parfois, ça peut être utile (j’ai bien conscience que là, je ne suis pas très claire). Me vider ainsi l’esprit me permet de ne pas éclater comme une cocotte-minute et d’être plus disponible pour mes filles le lendemain matin.

Et vous, vous faites quoi pour vous vider la tête quand le besoin s’en fait sentir ?

Extrémismes

Je vous rassure, je ne vais pas me mettre à parler politique sur le blog, mais plutôt principes d’éducation. A force de lire des articles sur des blogs, dans des magazines, de feuilleter des livres, d’entendre des émissions ou de discuter avec des parents (de toutes générations d’ailleurs), j’ai découvert qu’il existait de nombreux courants en matière d’éducation, tous défendus par des experts bien que très différents. Personnellement, je ne me range dans aucune case, même si je pense me rapprocher de ce qu’on appelle l’éducation non violente ou parentalité positive. Pour autant, je n’ai pas forcément envie d’appliquer tous les principes prônés par ce courant. En fait, je pique des idées par ci par là, j’écoute mon instinct aussi, surtout même. Je ne pense pas qu’il n’y ait qu’une seule bonne façon d’éduquer son enfant et en plus, les erreurs sont forcément inévitables. On fait de son mieux, voilà tout.

Mais certaines idées sont effrayantes il faut bien le dire, que ce soit du côté de la parentalité positive ou du côté d’une éducation plus « stricte ». J’ai lu des choses qui m’ont fait peur, j’ai lu des choses qui m’ont mise en colère, j’ai lu des choses culpabilisantes pour des jeunes parents qui font pourtant de leur mieux.

J’ai lu par exemple qu’il ne fallait plus laisser un doudou à son enfant dès ses 2 ans,dixit Aldo Naouri, un pédiatre dont j’ai d’emblée détesté les idées. Nos enfants sont euh… ben… des enfants, en fait ! Pas des petits soldats ! A savoir que ce même pédiatre a été critiqué pour avoir plus ou moins fait l’apologie du viol conjugal, ça donne une idée du personnage… D’un autre côté, j’ai lu des propos émanant d’un blog sur le maternage proximal et la parentalité proximale qui disaient, grosso modo, qu’aucune erreur d’éducation n’était irrattrapable (jusque là tout va bien), et qu’il ne fallait pas s’inquiéter si on avait lu des histoires avec des ours qui parlaient à notre bébé. Ouhlala ben j’ai sacrément maltraité mes filles moi ! D’abord c’est culpabilisant, parce que si ça pour eux c’est une erreur d’éducation, comment appeler les vraies erreurs ? Et d’autre part, évidemment chacun en pensera ce qu’il voudra, mais je ne considère pas que ma fille risque d’être perturbée par ses lectures parce qu’il y a des animaux qui parlent dedans.

Voici typiquement deux exemples extrêmes qui m’ont choquée.

Parfois aussi, je lis une idée qui me semble bonne mais un peu exagérée. Alors je l’adapte, de façon à ce qu’elle corresponde plus à la vision que j’ai de l’éducation.

En fin de compte, l’éducation c’est un peu comme la politique ! Il y a du bon et du mauvais de tous les côtés et quand on s’approche des extrêmes, il est temps de sortir les pincettes ! (Oups, et moi qui avais dit que je ne parlerais pas politique…)

Conclusion : si vous vous sentez de la sympathie pour une méthode d’éducation, n’hésitez pas à vous en inspirer, mais n’hésitez pas non plus à faire le tri et à ne pas prendre tout pour argent comptant. Si une petite voix en vous vous dit que ce n’est pas une bonne idée, elle a probablement raison !

L’instinct maternel, ou quand les tripes parlent

Cela faisait longtemps que j’avais envie de parler d’instinct maternel. Finalement, ce terme est assez flou. Qu’appelle-t-on réellement l’instinct maternel ? Avant d’avoir des enfants, je pensais que cet instinct était ce qui guidait une mère pour faire les choses correctement avec son bébé. J’entends par là changer une couche, donner un biberon, porter son bébé, etc… Et quand Coquillette est née, j’ai été plutôt désemparée de voir qu’il ne m’était pas du tout naturel de changer une couche, et que je n’étais même pas très bonne pour ça.

Le temps passant, j’ai compris que l’instinct maternel n’était pas ce que j’avais imaginé. J’ai compris que ce n’était pas parce que je me sentais maladroite en changeant les couches ou en faisant la toilette de mon bébé que je n’avais pas été dotée de cet instinct. Peut-être certaines d’entre vous auront un avis différent sur la question, mais pour moi, l’instinct maternel est quelque chose que je ressens très intensément, physiquement, c’est viscéral. Je pourrais aussi le qualifier d’instinct protecteur. C’est ce qui fait que si mon bébé pleure, j’ai envie (ou besoin) de m’occuper de lui sans attendre, c’est ce qui fait que je frémis quand quelqu’un le prend dans ses bras, c’est ce qui fait que je sais tout de suite quand quelque chose ne va pas. Récemment, nous avons eu droit à une épidémie de grippette à la maison. J’ai su que Coquillette l’avait attrapée la veille au soir du jour où elle l’a réellement déclarée. C’est ce qui fait aussi que si je suis dans une autre pièce, je sais si c’est Crapulette ou Coquillette qui pleure, même si d’autres bébés ou enfants sont avec.

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Si j’ai eu envie de parler de ça ce soir, c’est parce que j’étais en train de regarder la saison 2 de la série Masters of sex et que dedans, un bébé pleurait sans que personne n’intervienne. Je me suis rendu compte que je ne le supportais pas. J’ai connu le même phénomène quand j’étais enceinte de Crapulette, devant Breaking Bad cette fois, voir le visage d’un bébé en train de pleurer m’a littéralement fait fondre en larmes. Bon évidemment, j’étais enceinte, mon état de grande émotivité n’a donc rien arrangé !

Je me demande si cela est dû au fait que j’ai deux bébés à la maison, ou si c’est à cause des hormones que mon corps produit parce que j’allaite encore ? Est-ce un phénomène qui va perdurer ? Et vous, avez-vous identifié des changements dû à l’instinct maternel chez vous ? Est-ce passé avec le temps ?

Quand elle voudra

Coquillette, à 23 mois, ne « parle » pas au sens où on l’entend généralement. Du moins, elle ne parle pas avec des mots. Elle sait en dire quelques uns mais « maman » par exemple, ne fait toujours pas partie de son vocabulaire. Cela fait pourtant plusieurs mois que quasiment chaque personne que l’on croise, qu’elle soit de la famille, des amis ou un parfait inconnu, nous demande en la voyant si elle « parle », ou ce qu’elle « dit » comme mots.

Je leur explique donc qu’elle ne parle pas au sens généralement admis, mais qu’elle n’est pas pour autant en reste pour se faire comprendre ! Je vous avais en effet déjà parlé de son aptitude à s’exprimer en utilisant des gestes. Je ne sais pas pourquoi, cependant, ça a l’air de ne pas faire l’affaire pour les gens. Est-ce parce que ça leur demande un travail d’adaptation pour la comprendre ? Est-ce parce qu’ils considèrent qu’il y a urgence à la faire « parler » ? Où est l’urgence pourtant ?

Il y a quelques semaines, j’ai dû me « fâcher » sur ma grand-mère. Elle montrait un chien à Coquillette en lui demandant ce que c’était. Coquillette, tout naturellement, tira la langue, c’est un des premiers signes qu’elle a imaginé totalement seule d’ailleurs. Il signifie chien, parce que souvent, les chiens tirent la langue. Bref, là-dessus, voilà que ma grand-mère lui crie « non, c’est un chien ». Oui, c’est exactement ce qu’elle vient de dire ! Mais ma grand-mère, comme de nombreuses personnes avant elle, a alors émis cette hypothèse : « elle ne fera aucun effort pour parler si elle sait se faire comprendre comme ça, alors que si elle voit qu’on ne comprend pas, elle sera obligée de se mettre à parler ».

Traduction, laissons donc Coquillette se sentir incomprise, essayer en vain de se faire comprendre et puis comme ça, pouf, du jour au lendemain, elle va parler. Bien sûr. Parce que bien sûr, si elle ne parle pas, c’est uniquement parce que je lui ai laissé l’opportunité de s’exprimer autrement qu’avec des mots.

Coquillette n’est pourtant pas la seule petite fille de son âge à ne pas parler. Et je suis bien contente qu’elle dispose de ce moyen d’expression parce que que ferait-elle  sans cela ? Exactement ce qu’elle faisait avant de s’exprimer par signes : elle crierait à longueur de temps. Elle se mettrait en colère parce qu’on ne la comprendrait pas, elle serait frustrée, pleurerait, tout le monde serait tendu. Bref, on serait loin du tableau actuel où on peut rire et converser avec notre charmante et adorable fille, souriante et super rigolote.

D’autre part, pourquoi serait-ce si nécessaire que Coquillette parle tout de suite ? Elle a bien le temps de s’y mettre. Nous, adultes, sommes pressés d’entendre sa voix, là est la seule urgence. Je reconnais que moi-même je suis pressée de l’entendre me dire « maman ». Mais ce n’est que de l’impatience ! Dès notre enfance, on nous apprend pourtant que c’est pas joli-joli d’être impatient…

Je finirai en rappelant quelque chose que beaucoup de monde a tendance à oublier, c’est que chaque enfant se développe et progresse à son rythme. Souvent les bébés, dans leur développement, privilégient la motricité au détriment du langage ou vice versa. Les spécialistes s’accordent tous à dire que c’est normal. Ben voilà, Coquillette elle marche, elle court, elle grimpe partout, c’est un vrai petit chimpanzé d’ailleurs. Alors les mots, ce sera simplement quand elle voudra.

Les bébés se suivent mais ne se ressemblent pas

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A l’approche de la naissance de Crapulette, je ne sais pas pourquoi mais je m’attendais un peu à avoir un copier/coller de Coquillette. C’était complètement idiot d’imaginer ça mais je pensais que physiquement au moins, elles n’auraient pas pu être très différentes. Du côté de mon mari, ils ont tous les yeux et les cheveux très bruns, et je pensais que ces caractéristiques physiques prendraient toujours le dessus sur les miens, moi qui ai des cheveux châtains et des yeux bleus. Tous les deux nous sommes plutôt pas bien grands (167 et 169cm), et je pensais que chaque bébé que nous pourrions avoir serait un mini modèle comme Coquillette. Je me trompais lourdement !

Coquillette a les yeux d’un brun très foncé, des cheveux bruns tout bouclés, une peau assez mate. A presque 2 ans, elle mesure 82cm et n’atteint même pas les 11 kilos. Sa première dent n’est sortie qu’à son premier anniversaire, tout pile. A 6 semaines, elle dormait 12 heures d’affilée par nuit (même si ça n’a pas duré !).

Crapulette a les yeux plus que bleus, c’en est impressionnant, et vu comme ils ne cessent de s’éclaircir, ils le resteront. C’est encore un peu tôt pour dire à quoi ressembleront ses cheveux mais elle les a plus longs que sa soeur au même âge, et je pense qu’ils seront plus clairs. Sa peau est beaucoup plus pâle, comme la mienne. A 5 mois, elle n’est pas loin des 70cm et des 8 kilos, elle remplit parfaitement ses vêtements taille 9 mois et si ça continue comme ça, les deux soeurs feront bientôt garde-robe commune (je me demande encore si cela serait pratique ou au contraire embêtant…). Le médecin a remarqué que ses bourgeons dentaires étaient déjà très présents et vu son caractère ces derniers jours et sa volonté de « mordre » tout ce qui lui passe sous les gencives, je ne serais pas étonnée qu’on soit face à sa première poussée dentaire. Enfin, à mon grand désespoir, Crapulette n’a dormi qu’une nuit complète depuis sa naissance… Pas étonnant qu’elle soit si grande vue la fréquence à laquelle elle mange !

Côte caractère, elles sont bien différentes aussi. Crapulette est plus discrète (la plupart du temps hein), Coquillette plus collante. Bref, elles me rappellent chaque jour à quel point elles sont bien deux petites filles totalement uniques et qu’il serait complètement stupide de chercher à les comparer !

Même mes relations avec elle sont différentes, bien que je les aime tout autant. J’ai noué avec elles des liens forts mais uniques à chaque fois, et c’est tant mieux !

Me revoilà !

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Re-bonjour tout le monde après cette longue absence ! J’avais fait une pause blog pour préparer Noël, et voilà que cette pause s’est allongée jusqu’à atteindre deux mois !

Il faut dire qu’en 2 mois, énormément de choses se sont produites dans ma vie personnelle, de petites choses comme de grandes choses (non je vous rassure je n’attends pas le troisième !)

Les filles ont grandi et comme je l’avais déjà souvent observé, les bébés changent très vite mais font parfois de petits pas en arrière avant de faire un grand pas en avant. C’est ainsi que Coquillette nous fait un cinéma pas possible pour dormir quasiment chaque soir et à chaque sieste et que Crapulette me réveille parfois toutes les heures la nuit pour manger. Bon, maintenant, j’attends le grand pas en avant ! Autant vous dire que je suis donc (très) fatiguée. Cinq mois sans aligner 3 heures de sommeil d’affilée ou très rarement, c’est pas évident tous les jours. C’est une des raisons de cette grosse pause blog. Le soir, je n’ai plus tellement le courage de prendre le PC et d’écrire, mes neurones n’arrivant plus à se connecter.

Une autre raison, et pas la moindre, c’est que je profite de mon mari avant une longue séparation ! Dans moins de 3 semaines, il devra quitter sa petite famille pour partir à des centaines de kilomètres pour un nouveau boulot. C’est une excellente nouvelle, non parce que je vais me retrouver mère célibataire pendant quelques mois, mais parce que cela correspond à un souhait que l’on avait depuis longtemps : celui de partir vivre en Bretagne, dans le Morbihan plus précisément. Nous n’avons qu’une hâte, c’est de pouvoir vite emménager définitivement à quatre là-bas.

Ce qui m’amène à la troisième raison de mon absence : il faut d’abord qu’on vende la maison ! Ménage intensif, rangement, cartons, visites vont être mon quotidien (ménage et rangement ont déjà commencé) pendant le moins longtemps possible je l’espère, mais le marché de l’immobilier étant ce qu’il est… je m’attends à ce que ça traîne !

Mais alors pourquoi je reviens ??

Parce que vous me manquez !! Et en plus, vous êtes de plus en plus nombreux à suivre le blog sur Facebook et j’ai presque l’impression de manquer à mon devoir en n’y publiant rien.

Me revoilà donc, mais avec quelques changements. Plus d’astuce du dimanche pour commencer, j’aimais beaucoup ce rendez-vous mais il est trop contraignant à suivre et mine de rien, ce n’est pas toujours évident de trouver des idées. Rassurez-vous, quand j’aurai une astuce à partager, je vous en ferai quand même part sous une autre  forme ! Je ne pourrai clairement pas publier tous les jours mais j’essaierai d’être un minimum présente. Je vous demande cependant un peu d’indulgence si à certaines périodes, c’est silence radio.

Enfin, je voudrais beaucoup plus d’interactions entre le blog et ses lecteurs. Je ne sais pas encore sous quelle forme, j’y réfléchirai… Mais en tout cas, s’il y a des sujets que vous souhaiteriez que j’aborde, n’hésitez pas à m’en faire part, dans un commentaire ici ou sur Facebook ou par mail via le formulaire de contact !

A très bientôt et au plaisir de vous lire !

PS : désolée pour cette photo qui ressemble à un tract promotionnel pour le bazar du coin, mais je voulais vous montrer comme Coquillette avait grandi en si peu de temps : elles ne sont pas jolies ses couettes ? 🙂